Pour une vision régénérée de l’Ecole

Introduction

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans le cadre de ma candidature comme administrateur de l’AX, j’ai une nouvelle fois l’opportunité de vous écrire. Dans ce nouvel article, je souhaite mettre en avant un sujet qui me tient profondément à cœur, celui de l’évolution de l’enseignement et de la recherche à l’X et au-delà.

Racine de l’engagement

A la source du groupe X-Sciences de l’Homme et de la Société (X-SHS), il y a en effet:

  • la perception et la conviction que nous vivons un glissement de paradigme profond qui porte sur les racines de la connaissance elle-même et de la nature du rapport que nous entretenons avec nous-mêmes, les autres et ce qu’il est convenu d’appeler le « réel ».
  • le constat que – pour qui y prête attention – une vision régénérée de nos sociétés existe, de même que des chemins collectivement désirables et plausibles. Il n’est pour cela nul besoin de céder ni aux sirènes apocalyptiques (l’inexorable extinction de l’humanité qui détruit son habitat) ni à l’âge d’or trans-humaniste (l’innovation et la technologie nous sauvera tous et nous surmonterons même la mort).

Un des enjeux de X-SHS est précisément de participer à éclairer et à mettre en relief le chemin encore escarpé et à ne pas céder aux facilités séduisantes.

Eclairage et mise en relief de la régénération de l’enseignement à l’Ecole

A l’occasion de cette candidature, il a semblé pertinent d’esquisser un tel éclairage pour l’Ecole. Vous le trouverez dans cet article. Ce que nous y esquissons est une Ecole qui développe la capacité des personnes à conduire leur action et leur pensée en conscience éthique et épistémique, au travers de parcours d’apprentissage tout au long de la vie qui plonge les apprenants dans la conception en complexité. Cette esquisse permet d’amorcer une délibération critique féconde sur ce que pourrait être une vision et des missions régénérées pertinentes pour l’Ecole.

Sur la base de l’ensemble des signaux faibles reçus, il nous semble que :

  • L’Ecole n’a pas aujourd’hui de vision régénérée ; elle suit des considérations dites stratégiques, lesquelles se résument le plus souvent à améliorer tel ou tel indicateur chiffré afin de remonter dans le classement de Shanghaï.
  • La Chine a su habilement développer un soft power, par la maîtrise d’un indice, pour nous embarquer sur une route qui ne tire pas partie de notre ADN.
  • La vision esquissée en cohérence avec l’ADN de l’Ecole, très en phase avec l’univers de la recherche actuelle, en particulier lorsqu’elle s’enracine dans le constructivisme, fait profondément défaut à l’Ecole.
  • A l’ère de l’anthropocène, de l’économie de la connaissance et des « fake news », un enseignement portant sur la construction de la connaissance elle-même, conçu comme un produit humain et non comme une loi naturelle, et sur le degré de robustesse et de validité des dites connaissances est devenu nécessaire.

A défaut d’une telle régénération de la vision qui a prévalu à sa fondation, l’Ecole est menacée par un suivisme délétère et une dilution dans la mondialisation. Elle est aussi menacée d’être perçue comme s’enfermant dans ce qu’elle fut, au lieu de se régénérer en vue de former les guides et les phares dont la société a tant besoin.

« A new hope »

Fort heureusement, j’ai pu maintes fois constater combien les jeunes X, quel que soit le sentiment de dissonance qu’ils peuvent avoir entre l’enseignement qui leur est proposé et le monde dans lequel ils ont le sentiment de vivre, construisent chacun et activement les voies de demain. Ce texte est un appel à être à la hauteur de leurs attentes.

« Que la force soit avec nous. »

Amicalement,

Michel.

 

Comment élaborer un dispositif adapté aux enjeux profonds des violences sexistes et sexuelles ?

Introduction

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans le cadre de ma candidature comme administrateur de l’AX, j’ai l’opportunité de vous écrire. Un des sujets qui s’impose est celui de l’élaboration d’un dispositif adapté aux enjeux profonds des violences sexistes et sexuelles. Comment aider authentiquement ? comment se positionner au bon niveau pour traiter de la question des violences dites sexistes et sexuelles ?

Préambule

La démarche d’enquête à l’Ecole sur les violences dites sexistes et sexuelles était à la fois nécessaire et courageuse. Saluons la. La curée médiatique récente – qui est survenue sensiblement après l’enquête et qui aura montré une fois de plus comment les medias présentent les faits en fonction de l’audience que cela pourra générer et non de la souffrance des personnes concernées – aura eu le mérite d’une prise de conscience élargie du phénomène au sein de la communauté polytechnicienne. Ces phénomènes ne vous auront sans doute pas échappés.

Entendre le perçu des femmes

J’ai été interpellé directement à deux reprises sur ces phénomènes au titre de ma présidence de X-Sciences de l’Homme et de la Société (X-SHS). La première fut au cours d’un dîner avec des membres féminins du personnel de l’Ecole. La seconde fut le fait d’une adhérente de X-SHS que je perçois comme caractérisée entre autres par une grande finesse de perception des situations. Elles me font part de leur colère, leur déception et leur désarroi face à la violence exercée envers les femmes, à cause de ce segment de leur identité. L’estime que je porte à ces femmes a joué dans le caractère déclencheur de cet article.

Détecter le symptôme de la minimisation des phénomènes

Nous avons régulièrement l’occasion d’entendre un homme de pouvoir s’exprimer au sujet d’un viol avec des phrases du type « Les comportements inacceptables de quelques-uns heurtent profondément nos valeurs. ». Du point de vue des hommes, cette phrase est parfaitement compréhensible. Elle semble noble. Elle exprime la volonté sincère d’hommes qui sont souvent aussi des pères et qui ont envie de bien faire. Elle les démarque de ceux qui n’en pensent pas moins et qui ne s’expriment pas, jugeant que ce qu’ils auraient à dire n’est pas politiquement correct.

Pourtant, cette expression se révèle intolérable pour les femmes. Pourquoi ? Parce qu’elle minimise voire nie leur vécu.

Les phénomènes de violences sexuelles et sexistes sont des symptômes sociaux

Qu’est ce qui est donc en jeu ?

Du point de vue du chercheur qui étudie une société, nous pouvons faire d’un côté l’observation qu’une population subit des agressions et de l’autre que les personnes qui sont en position de pouvoir et qui appartiennent à la population qui commet les agressions vont (en toute bonne foi) minimiser ce qui est à l’œuvre.

Si je me place à ce niveau d’échelle de la société, si je regarde d’un point de vue statistique agrégé, il est légitime de parler d’une population ‘dominée’ et d’une population ‘dominante’. Pourtant, ces appellations sont inadéquates au niveau individuel et interpersonnels. Les rapports sociaux engagés entre les représentants de ces deux populations sont marqués par des schémas de croyances engrammés dès le plus jeune âge. Qu’ils se traduisent au niveau global par des rapports de domination observables n’enlèvent rien au fait qu’au niveau interpersonnel, les rôles engagés par ces rapports sociaux sont incarnés par des êtres humains qui sont tissés intimement par ces schémas.

Les schémas engrammés concernent aussi bien les hommes que les femmes

Porter des schémas de croyance de ce type se traduit par de nombreux symptômes subis par les femmes tels que : « elle avait bu de l’alcool, elle l’a bien cherché » ; « maintenant, il y a même des femmes au conseil d’administration et en plus elles ont quelque chose à dire » ; ou bien des comportements consistant à ne pas prendre la défense de quelqu’un dont on se moque en vertu de tels ou tels attributs de son identité.

Une femme n’a pas toujours conscience que ces schémas induisent une domination sur elle. Il en va ainsi du sentiment sourd de culpabilité qu’elle peut nourrir alors qu’elle a été agressée. Parfois même elle revendique le rôle socialement assigné.

Porter des schémas de croyance de ce type se traduit plus obscurément mais tout aussi fermement pour les hommes. Soulignons à cet égard que si les courants plus ou moins féministes sont partout présents et organisent peu à peu une parole et une force qui incarne l’émancipation de cette population jusqu’ici dominée, la question de l’évolution du rôle social des hommes jusqu’ici dominant dans la société est encore trop peu évoquée, voire pas du tout. Or, cette évolution ne peut que déstabiliser profondément leur identité, générant des angoisses à considérer lucidement, y compris dans l’intimité de chaque couple. Si nous retenons l’hypothèse que l’émancipation des femmes est inéluctable – ce qui est largement argumentable – force est de reconnaître que le débat sur l’évolution conjointe du rôle des hommes dans la société n’est pas encore un sujet qui a pignon sur rue. Qu’est-ce que le rôle des hommes à venir dans cette perspective ? Que devient la virilité ? Quels seront les attributs sociaux à venir de la masculinité ? Qu’est-ce qui permettra à chaque homme en devenir de pouvoir se sentir pleinement homme ?

Ce qui est en jeu est de nature psycho-socio-anthropologique

Cette observation n’est pas limitée à la question des relations entre les hommes et les femmes. James Baldwin (« la prochaine fois, le feu », édition poche) a magistralement mis en évidence comment l’homme blanc peut porter très profondément une négation de l’homme dit noir et comment cet homme, baigné dans une certaine société, peut incorporer dès son plus jeune âge ce rapport comme une réalité infranchissable, le conduisant à se déclasser inexorablement à chaque interaction dès son plus jeune âge.

Ce qui est en jeu est de nature psycho-socio-anthropologique. Lorsque ce qui est en jeu est à ce niveau de profondeur, la tentation est immense pour une personne qui appartient à la population que nous pouvons qualifier de ‘dominante’ d’être à son niveau d’échelle individuel aveugle au phénomène ou bien de le refouler. Ce qui est en jeu est un rapport de force profond et structurant de la société dans son ensemble dont il n’est pas l’auteur et qui le dépasse. Le plus souvent, il le nie. Une telle négation pourra entre autres prendre la forme du rejet de la faute sur un « bouc-émissaire » dont le rôle est précisément de soulager chacun et chacune d’un examen profond de ce qui l’habite et l’anime. Le « bouc émissaire » est présent dans toutes les grandes traditions, ce qui souligne la profondeur de ce phénomène par lequel un collectif se dédouane de sa responsabilité collective.

Ce qui est en jeu ne concerne pas uniquement les hommes et la population ‘dominante’. Lors d’un diner avec des femmes X, il s’est révélé qu’il y avait un schisme de génération où la femme de 45 ans constatait en discutant avec celle de 30 ans qu’elle avait toléré en son temps des comportements que la génération qui suit considérait comme intolérables, signe que les femmes, comme les noirs, comme toutes les populations dites ‘dominées’ ont également un chemin à faire pour s’émanciper des rapports sociaux engagés jusque dans l’intimité de chaque famille.

Les sciences psychologiques ont depuis longtemps établi que toute remise en cause de nos croyances et de nos façons d’agir et de penser engendre une dissonance que nous sommes tentés d’évacuer au plus vite par le déni, le refus, la colère. L’acceptation passe par une phase de déprime. Lorsqu’il s’agit de surcroit de croyances dont la profondeur est de type socio-anthropologique et véhiculée au sein de la société sans même passer par la conscience, l’énergie à dépenser pour s’adapter est immense. C’est un abysse à franchir. Cet abysse sera d’autant plus angoissant que la personne qui est amenée à arpenter ce chemin a construit son existence sur le pouvoir qu’il détient et ses attributs sociaux.

De ce point de vue plus éclairé, il devient limpide qu’il ne s’agit pas du tout du « comportement de quelques-uns ». Ces ‘bouc-émissaires’ – dont il ne s’agit pas de nier la responsabilité individuelle – sont avant tout symptomatiques d’un système de rapport sociaux très profonds dont chacun de nous participe.

L’enjeu est de porter ces questions au bon niveau de profondeur

Il se révèle donc nécessaire de porter ces questions au bon niveau de profondeur. Evacuer trop vite la question comme le fait de quelques moutons noirs, ce serait cautionner le retour systémique de la violence.

En méditant sur mes échanges avec mes amies, je me suis rendu compte que je devais assumer de porter haut et fort ce sujet de la relation entre les hommes et les femmes qui s’inscrit d’un point de vue socio-anthropologique à l’échelle des siècles. La profondeur de son inscription dans les esprits ne saurait être sous-estimée.

La première étape, courageuse, est de reconnaître que l’humanité, la société française et la communauté polytechnicienne « n’en est encore que là ».

L’objectif est d’instruire les moyens de soutenir en conscience ce glissement profond des rapports sociaux

Dans cette perspective de long terme, il s’agit d’instruire avec humilité les moyens par lesquels nous pouvons en conscience soutenir ce glissement – que je qualifierai de tectonique – du rapport social entre les hommes et les femmes. Il s’agit de s’assurer que nous apprenions tous et toutes à ne plus véhiculer (à notre insu ou intentionnellement) des schémas de croyances profonds sur le rôle attaché à une caractéristique physique, une orientation sexuelle, une identité de genre, une appartenance religieuse, un handicap, etc. et de ce fait également sur un rapport social entre ces rôles, qui se révèle pathogène et induit un déséquilibre et un rapport où il y a au bout du compte des dominants et des dominés. Il s’agit de se décentrer, d’écouter et d’accompagner le trouble profond qui accompagne cette remise en cause afin de dissoudre ce qui fait obstacle à une relation plus authentique avec l’Autre.

Elaborer un dispositif adapté

En conclusion, il me semble que ces questions méritent l’élaboration d’un dispositif conjoint entre l’AX et l’Ecole dont la finalité pourrait être de catalyser les prises de conscience par chacun et chacune de ce que les rapports sociaux actuellement considérés comme « normaux » comportent d’ « anormal » au regard de relations interpersonnelles que nous pourrions légitimement considérées comme « authentique » et « équilibré », à commencer par la relation entre les hommes et les femmes. Ce sera probablement plus constructif que d’évacuer le sujet comme la déviance de quelques-uns dont nous nous désolidarisons trop rapidement. Le sujet étant sensible et subtil, la présence et l’oralité seront sans doute plus approprié pour éviter tout malentendu le moment venu.

 

Amicalement,

Michel Paillet

 

Une candidature motivée

Chère lectrice, cher lecteur,

Si tu arrives ici, c’est que tu fais partie déjà des plus engagés des électeurs. La plupart n’ont pas ouvert le mail qui exprimait les candidatures. Peut-être ton clic fut-il distrait, un instant d’égarement. Le but de ce texte est de te montrer que loin d’être un instant d’égarement, ton clic répondait sans doute à un signal faible, celui d’une candidature très motivée.

Cette candidature est la conjonction d’une pré-sélection par l’AX qui cherche notamment à renforcer l’animation des groupes polytechniciens et d’un engagement de plus de 15 ans au service de la communauté des alumnis au travers des groupes.

Deux exemples suffisent à illustrer ce qui m’anime et ce que je peux apporter :

  1. J’ai d’abord œuvré au sein de ce qui était alors XMC Consult à partir de 2005 en marge de mes activités entrepreneuriales et innovantes. Après avoir été chargé d’approfondir la stratégie de l’association, j’en ai été élu président en 2013 sur la base du projet que j’avais formé. Ce projet était celui de la professionnalisation de l’association en prenant acte de deux tendances de fond du monde du travail : la prestation intellectuelle ne pouvait se réduire au conseil mais devait s’ouvrir au sens large (conseil, coaching, facilitation, expertise, management de transition, …), cette prestation intellectuelle en indépendant, orientée mission & résultat, préfigurait l’évolution de l’emploi de demain vers un mode projet permanent. J’ai mené à bien le « turn around » et une fois mon programme achevé et l’association professionnalisée, je me suis retiré afin de maintenir le momentum avec des profils plus adaptés aux enjeux de développement et de gestion. Une de mes fiertés est d’avoir alors été élu président d’honneur à l’unanimité.
  2. Alors que je travaillais à la stratégie de XMC au moyen d’un roadshow des responsables de groupes X, j’ai rencontré la responsable de X-Sciences Humaines. Après deux heures d’échanges endiablées, elle me propose de prendre sa suite car son groupe est en jachère depuis 2 ans et elle entend dans ce que je lui dis ma passion pour l’humain. J’hésite puis 48h après, je lui dis oui. Je transforme immédiatement le groupe en Sciences de l’Homme et de la Société en suivant l’adage de Maurice Godelier lorsqu’il avait pris le département SHS du CNRS : sciences humaines et sociales ? Serait-ce à dire qu’il y aurait des sciences inhumaines ? 10 ans plus tard et suite à plusieurs paliers de progression, nous animons un cycle éditorial annuel sur les thématiques profondes qui font un pont entre le monde de la recherche et celui des responsables au sens large. Nous avons publié un premier dossier sur la douance. Nous avons organisé plus de 70 conférences et nous avons tissé de nombreux liens avec la recherche afin de constituer une vigie et un phare à l’affut de ce que la recherche d’aujourd’hui peut proposer au responsable d’aujourd’hui. C’est bien la vocation de X-SHS.

Je suis conscient que je pars dans cette élection de 2022 avec un double handicap majeur : je suis un homme blanc et ce n’est pas une ré-élection. Je fais appel à votre compassion pour cette espèce menacée que constitue l’homme blanc. Je vous conjure de croire qu’ils ne sont pas tous comme on le dit 

D’abord, j’assume depuis toujours ma féminité et le yin de mon yang, ou en tout cas ce que nous lui attribuons : sensibilité, compassion, empathie, faire plusieurs choses à la fois,…

Ensuite, mon arrière-grand père était turc et toute l’histoire de la famille est celle d’un désir d’intégration, d’intégrité et d’ascenseur social par le mérite.

Enfin, au quotidien, j’œuvre à faire sens dans toutes les organisations où je m’immerge, dans une logique d’entreprenariat souvent innovant, toujours adaptatif. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être parvenu, je suis toujours resté en mouvement. Au cours d’un coaching de leadership authentique, la phrase condensée de mon action était « Créer les conditions qui permettent de dénouer les problèmes d’une personne ou d’un groupe, afin de libérer les énergies vitales et d’ouvrir le champ des possibles ».

C’est précisément cet esprit, illustré par mon chemin passé, que je souhaite apporter en contribution comme administrateur de l’AX :

  1. Contribuer à la transformation et à l’adaptation de l’école afin de faire face aux enjeux de XXIième siècle
  2. Catalyser l’apport de valeur des groupes à la communauté des anciens et à l’école en donnant à connaître, en mettant en lien, en mobilisant, notamment avec les moyens d’un digital social media marketing au service de l’excellence
  3. Animer et dynamiser les groupes polytechniciens, être un pont et un relai des groupes d’anciens vers l’AX et l’école, favoriser leur lisibilité, renforcer leurs moyens (je suis bien placé pour en connaître les lacunes et le potentiel)

Mon rêve est celui de catalyser l’adaptation de l’école polytechnique à un monde extrêmement différent de celui qui l’a vue naître et qu’elle a brillamment contribuer à générer. Tout en conservant l’esprit d’intégrité et d’exigence de ses origines, l’école peut se réinventer profondément afin de s’ouvrir aux nécessités de l’apprentissage tout au long de la vie.

J’espère que ton vote contribuera à me donner l’opportunité de le faire.

Amicalement,

Michel Paillet